Vandoncourt, en pleine nature, bien qu'au bord d'une zone très industrialisée, bénéficie d'un environnement privilégié.
Hasard de la géographie bien sûr mais également grâce à une volonté délibérée des élus successifs, accompagnés par une population ravie de cette richesse, vigilante et consciente des efforts nécessaires à sa préservation.
Tel qu'il est, avec son calme, son atmosphère avenante et ses infinies possibilités de promenades, le village et ses environs s'offrent à la visite, à la "balade". Les randonneurs l'apprécient et fréquentent Sentiers de Pays, sentier des 7 communes et GR 5.
A l'extrême pointe septentrionale du Jura, le terroir regarde vers l'Ouest et s'étage de 602 à 368 m d'altitude. Deux vallons, pratiquement ouest-est le traversent et aboutissent au "niveau des sources", à des reculées typiquement jurassiennes : Varmésole et le Bas des Fonds.
Jurassiques également, bien entendu, les roches qui le supportent : un calcaire plus ou moins dur, plus ou moins feuilleté. On peut trouver facilement des fossiles (coquillages ou escargots) dans la tranchée du Piquet ou le long du chemin du Bas des Fonds, et des nodules ferreux, autrefois exploités, dans les champs de la Pâle et des Fiottes. Sur la surface totale (848 ha), 1/4 est cultivé; un autre quart comprend le village et le Parcours.
La forêt, partie privée, partie communale, occupe plus de la moitié de la surface (450 ha). La flore y est très riche : tous les feuillus d' Europe du Nord peuvent s'y rencontrer, avec une majorité de hêtres (foyards), chênes et "charmilles".
Le développement des peuplements artificiels en résineux (épicéa surtout) a été freiné, car ils appauvrissent le biotope. Contrairement à ce qu'on entend souvent, la forêt est en expansion et colonise peu à peu les friches avoisinantes.
Les arbres fruitiers ont été inventoriés en 1995 par l'Association des Croqueurs de Pommes. Vous serez peut-être surpris d'apprendre que les divers Pruniers (Quetsches surtout, mais aussi Mirabelles, "Blôches" et autres Damas, etc..) forment presque la moitié des 7835 arbres recensés. Les Cerisiers, autrefois majoritaires, ne sont plus que 22 %, les Pommiers 21 %, les Noyers comme les Poiriers 4 %.
Les arbres des champs vieillissent et disparaissent, et la couronne des vergers, autour du village, s'amenuise à chaque nouvelle construction : Pour preuve, le recensement de 2005 fait état de 5225 arbres fruitiers sur la commune, soit une perte de 25% en dix ans.
La Damassine, inaugurée en 2010, a pour vocation de redynamiser par des actions de sensibilisation le patrimoine fruitier du pays de Montbéliard.
Friches, pâturages, prairies de fauche renferment une flore très varièe, avec une majorité de graminéees ; des espèces rares, parfois protégées, peuvent s'y rencontrer (orchidées, anémones, etc..) Un inventaire minutieux en a été établi, en 1975, par les Professeurs Rameau, de la Faculté des Sciences de Besançon, et Vadam, de la Socièté d'Histoire Naturelle du Pays de Montbéliard.
Elles ont beaucoup changé l'aspect des champs couvrant le plateau Ouest. Autrefois très morcelés, ces champs formaient une étonnante mosaïque où voisinaient des prairies, des céréales très variées et toutes sortes de cultures vivières.
Sur les 35 d'autrefois (1939), il ne reste plus que 2 familles de cultivateurs qui ont rassemblé les anciennes parcelles en de vastes champs sans arbres, voués à la culture mécanisée. Ne restent cultivés que 2 ou 3 espèces de céréales, et des produits modernes : le maïs et le colza (splendide au printemps !) Seules "les Chènevières" ont conservé le morcellement et la richesse variétale d'antan.
La petite faune des champs (lièvres, perdrix, cailles, grands rapaces) avait besoin de variété pour survivre : elle a pratiquement disparu. En revanche, les vergers et les lisières abritent une foule d'oiseaux de toutes sortes, ainsi que des écureuils.
En forêt, renards, sangliers et surtout chevreuils sont à leur aise. Il ne reste que de rares blaireaux, martres et autres petits mustélidés. Quoique malaisé à observer, ce monde sauvage est encore bien présent pour le moment.
La Nature, autour du village, ne manque donc pas de charme : grands champs cultivés, vergers, landes et friches, forêt aux mille visages, vallons et même gorges sauvages... et le Pont Sarrazin. Seules nous manquent les sources, captées depuis longtemps.
Mais cette beauté n'est pas gratuite : elle ne va pas sans entretien. Dès le printemps 1970, la première "opération propreté" se poursuit encore aujourd’hui. Le Parcours lui aussi est entretenu : plusieurs hectares de gazon, avec des bouquets d'arbres et une table d'orientation s'offrent aux promeneurs de la Vallée qui en usent, parfois, avec plus ou moins de savoir-vivre.
Une rénovation complète de la table d’orientation a eu lieu en 2008 avec la création d’une estive. L'exigence d'un environnement agréable s’affiche à l’entrée au village par un fleurissement privé et communal (en grande partie bénévole). Le village, pimpant avec la plupart de ses vieilles façades rénovées, a bien mérité les "deux fleurs" du Concours régional.
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Contrary to popular belief
Du 19 juin 2009 au 2 novembre 2009
POTENTI
Contrary to popular belief
jeudi 29 octobre 2009 - 20h30
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Contrary to popular belief
mardi 20 octobre 2009 - 20h30
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Contrary to popular belief
mardi 20 octobre 2009 - 20h30